Léon Placek, déporté à 11 ans, et Gaston
Léon Placek, fils de Juifs polonais réfugiés dans l’est de la France, connaît l’évacuation des civils dès 1939. En 1940, son père, engagé dans la Légion étrangère, est fait prisonnier et envoyé dans un stalag en Allemagne. Le statut de femme d’engagé volontaire obtenu par sa mère est censé protéger la famille des discriminations, mais elle-même, Léon et son jeune frère Max sont arrêtés en 1944, internés à Drancy et déportés en Allemagne. Léon a presque 11 ans, il restera en déportation jusqu’à ses 12 ans. Sa mère mourra d’épuisement un mois après leur libération.