Les activités du CERCIL, Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv ont pour vocation de sensibiliser à la lutte contre le racisme,
l’antisémitisme et la xénophobie par la connaissance de l’histoire et une réflexion sur l’engagement et la mémoire.
La visite de l’exposition permanente apporte un éclairage sur l’histoire de l’internement en France, l’organisation de la déportation juive et le processus génocidaire.
Les ateliers pédagogiques sont complémentaires d’une visite dans le musée. À travers le choix d’une thématique, ils permettent d’approfondir les connaissances et de susciter la réflexion par l’écoute des témoignages et l’enquête dans les archives.
Ateliers 2024-2025
secondaire & supérieur
HISTOIRE D’UNE FAMILLE JUIVE
À la manière d’un historien, les élèves reconstituent le parcours d’une famille internée et retrouvent leurs traces dans les archives.
HISTOIRE D’UNE FAMILLE NOMADE
Population surveillée et contrôlée dès le début du XXe siècle par le carnet anthropométrique puis par l’internement, quels documents nous donnent accès à l’histoire d’une famille ?
LA RAFLE DU VEL D’HIV
Évènement majeur, symbole de la collaboration, la rafle du Vel d’Hiv a fait l’objet de livres, de témoignages et de films. Comment est-elle restituée au cinéma ? Sa représentation correspond-elle à la réalité historique ?
LETTRES ET CRÉATION DES INTERNÉS
Les internés ont écrit des lettres destinées à leur famille, sculpté des objets, dessiné, monté des spectacles. À travers cette production, qu’apprend-on sur les conditions de vie du camp et le moral des internés ?
LES PHOTOGRAPHIES DE PROPAGANDE
Dès l’arrivée des « hommes du Billet vert », le 14 mai 1941, dans les camps du Loiret, des photographies sont prises pour des reportages allemands ou français. Les élèves étudient l’usage, le cadre et les légendes des photos pour mieux cerner la construction d’un message de propagande.
DESSINS ANIMÉS DE PROPAGANDE
Sous les crayons nazis, vichystes et américains, le dessin animé a servi d’outil de propagande pour marteler les messages d’un régime totalitaire mais aussi pour en combattre les idées.
ENGAGEMENT ET ACTIONS DE SAUVETAGE
Par des actions individuelles ou collectives, organisées ou spontanées,
clandestines ou exposées, des personnes ont agi et ont pris position pour aider des Juifs. Quelles formes a pris cet engagement et quelles actions ont été menées dans la région ?
TÉMOIGNER
Des premières tentatives de témoignages dans la France d’après guerre
aux derniers témoins d’aujourd’hui : comment la parole du témoin, complémentaire à celle de l’historien, a-t-elle changé de statut au fil du temps ?
L’ÉTÉ 1942 EN FRANCE
L’été 1942 constitue un tournant marquant le passage à l’acte génocidaire en France. À travers l’histoire de familles juives déportées, cet atelier permet de mesurer la radicalisation du système nazi de destruction des Juifs à l’échelle européenne.
LES GÉNOCIDES
Quels mécanismes communs et quelles spécificités apparaissent en étudiant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 et le génocide des Juifs en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale ?
L’ANTISÉMITISME DANS L’HISTOIRE
D’après le sociologue Edgar Morin, la rumeur d’Orléans, en 1969, fut « la résurgence dans une cité moderne de récits empruntés au Moyen-Âge ». Cet atelier interroge les croyances et préjugés qui traversent le temps.
LA RUMEUR D’ORLÉANS
D’après le sociologue Edgar Morin, la rumeur d’Orléans, en 1969, fut « la résurgence dans une cité moderne de récits empruntés au Moyen-Âge« . Cet atelier interroge les croyances et préjugés qui traversent le temps.
L’HISTOIRE DES JUIFS EN 100 DATES
À l’aide de cartes, les élèves reconstituent une frise chronologique afin d’appréhender l’histoire des populations juives et de prévenir l’antisémitisme par le jeu.
Possibilité d’emprunter le kit pédagogique pour un usage en classe.
Parcours de mémoire
Les élèves visitent l’exposition permanente puis se rendent sur le site historique à la recherche des traces du passé.
LE CAMP DE PITHIVIERS ET LA GARE DE DÉPORTATION
Sur l’emplacement de l’ancien camp et dans la gare d’où sont partis les
convois, découvrez l’histoire de l’internement et de la déportation, ainsi
que la construction mémorielle in situ.
LES FERMES DE SOLOGNE (sauf en hiver)
Trois fermes ont été utilisées comme annexes des camps de Pithiviers et
Beaune-la-Rolande. Près de 400 internés y ont été envoyés pour travailler.
Sur les lieux, est abordé le quotidien et les relations que les internés ont pu
nouer avec des habitants.
JARGEAU
Les photographies d’archives, superposées à l’environnement présent, aident à se figurer le camp dans lequel des familles nomades ont été internées entre mars 1941 et décembre 1945.
ORLÉANS SOUS L’OCCUPATION (sauf en hiver)
Dans le centre ancien, les élèves sont conduits sur les lieux des bombardements, des persécutions et ceux où la résistance à l’occupant s’est organisée.
Inter-musée
Un inter-musées est la proposition d’un parcours thématique et géographique cohérent dans lequel les ateliers de chaque institution se complètent. Il est nécessaire de réserver dans les deux musées.
LE CERCIL et LE MÉMORIAL DE LA SHOAH À DRANCY
Les camps d’internement et leur mémoire
Entre 1938 et 1946, il y a eu environ 200 camps en France
et 600 000 internés : républicains espagnols, communistes, Juifs,
Tsiganes, « étrangers indésirables »…
Ce parcours présente l’histoire complexe de ces camps, depuis leur ouverture jusqu’à l’après-guerre, et la lente construction de la mémoire de ces lieux.
■ Mémorial de la Shoah : reservation.groupes@memorialdelashoah.org
LE CERCIL et LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU LOIRET
De l’archive à l’histoire
Découvrir la diversité des métiers autour de l’archive. Comment la conserver, la coter, la photographier, la stocker, la manipuler, la valoriser puis l’étudier en tant qu’historien ?
■ Archives départementales du Loiret : dad@loiret.fr
LE CERCIL et LE MONT-VALÉRIEN
Destins croisés
Parmi les internés des camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, certains ont eu un père ou un frère fusillé au Mont-Valérien. À travers le parcours de familles victimes de la politique menée par Vichy et de la répression sous l’Occupation, c’est l’histoire de la Shoah et de la persécution des Juifs qui est abordée lors de la visite de ces deux lieux de mémoire.
■ Le Mont-Valérien : pedagogie@mont-valerien.fr
LE CERCIL et LE BELVÉDÈRE DE SAINT-BENOÎT-SUR-LOIRE
Sur les pas de Max Jacob
Peintre, poète et essayiste prolixe, Max Jacob a envoyé plus de 30 000
lettres lors de ses séjours à Saint-Benoît-sur-Loire. Elles témoignent
de sa vie quotidienne, de ses rencontres et de sa perception de
l’Occupation. Entre l’identité qui lui est assignée et l’identité telle qu’il
la vit : qui est Max Jacob ?
■ Belvédère de Saint-Benoît-sur-Loire : belvedere@valdesully.fr
Financements possibles
■ La Fondation pour la Mémoire de la Shoah soutient les établissements dans leurs projets de voyages scolaires : déposer une demande sur le site : Enseignement de la Shoah | Fondation Shoah
■ Pour les lycéens et apprentis de la région Centre-Val de Loire
Le dispositif « 100% éducation-Devoir de la mémoire » mis en œuvre par la région Centre-Val de Loire prévoit un forfait de 30 euros par élève afin d’aider financièrement les projets pédagogiques. 100pour100education@centrevaldeloire.fr
■ Pour les lycées d’Île-de-France
Dans le cadre du partenariat, la Région Île-de-France prend en charge le transport entre Orléans et Pithiviers, les repas, ainsi que les frais liés à la médiation et à l’accompagnement pédagogique.
Renseignements : mediationpedagogique@memorialdelashoah.org
TARIFS
■ Visite du musée : 30 € par groupe (1h30)
■ Visite-atelier : 40 € par groupe (2h30)
■ Parcours de mémoire : 75 € par groupe (2h de visite-atelier, 2h en extérieur)
■ Pass culture accepté
mediationpedagogique@memorialdelashoah.org
02 38 42 03 91
Ateliers – 2024-2025
Cycle 3
Les ateliers pédagogiques permettent aux enfants d’aborder l’histoire des Juifs et des nomades pendant la Seconde Guerre mondiale en portant un regard sur la vie avant la guerre. En prenant appui sur des parcours d’enfants et de familles qui ont vécu cette histoire, l’activité favorise l’expression et la réflexion à l’aide d’archives et de ressources filmées, photographiques, écrites ou dessinées.
HISTOIRE DE LA FAMILLE KORENBAJZER
En mettant bout à bout lettres, photographies et archives, se révèle peu à peu l’histoire d’Aline, née la veille de la Seconde Guerre mondiale, et celle de ses parents, émigrés de Pologne, puis arrêtés en France.
HISTOIRE DE LA FAMILLE THÉODORE
L’histoire de la famille Théodore, arrêtée pour « nomadisme » en 1941 et internée dans différents camps dont celui de Jargeau jusqu’en 1945, apparaît au travers de lettres, de photographies et de journaux d’époque.
ISAAC, ENFANT CACHÉ
L’atelier s’appuie sur l’album dessiné d’Isaac Millman, Je m’appelle Isaac et j’ai été un enfant caché, éd. Cercil. Tout en découvrant l’expression graphique de l’auteur, les élèves suivent l’itinéraire et l’histoire d’une famille juive polonaise réfugiée en France.
Possibilité d’emprunter les albums pour une étude en classe.
L’ÉTOILE JAUNE
Partant de la lecture d’un poème de Max Jacob et de lettres écrites par des adultes et des enfants, les élèves découvrent les diverses réactions et les sentiments ressentis par les Juifs quand l’étoile jaune leur a été imposée.
LES JUSTES
Des hommes et des femmes ont agi pour éveiller les consciences, pour aider et parfois même sauver des personnes juives en France sous l’Occupation. Quelles formes a pris cet engagement et quelles actions ont été menées dans la région ?
ANNETTE ET MICHEL
Annette et Michel sont frère et sœur. Elle a 9 ans et lui 7 quand ils sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv. Des extraits de leurs témoignages filmés permettent de suivre leur histoire à travers leurs souvenirs et d’interroger le rôle du témoin.
Parcours de mémoire
En complément d’une activité au Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv, les élèves se rendent sur le site historique à la recherche des traces du passé.
LE CAMP DE PITHIVIERS ET LA GARE DE DÉPORTATION
Comment se représenter un camp quand les traces ont disparu ? Comment savoir quel était le quotidien des personnes qui y étaient internées ? Les élèves apprennent à lire des plans et des photographies de l’époque pour déterminer l’emplacement de l’ancien camp. Ils découvrent également, parmi les archives, les lettres et objets qui témoignent de la vie des internés.
LES FERMES DE SOLOGNE (sauf en hiver)
Trois fermes ont été utilisées comme annexes des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Près de 400 internés y ont été envoyés pour travailler. Sur les lieux, est abordé le quotidien et les relations que les internés ont pu nouer avec des habitants.
JARGEAU
Les photographies d’archives, superposées à l’environnement présent, aident à se figurer le camp dans lequel des familles nomades ont été internées entre mars 1941 et décembre 1945.
ORLÉANS SOUS L’OCCUPATION (sauf en hiver)
Dans le centre ancien, les élèves sont conduits sur les lieux des bombardements, des persécutions et ceux où la résistance à l’occupant s’est organisée.
Inter-musées
Un inter-musées est la proposition d’un parcours thématique et géographique cohérent dans lequel les ateliers de chaque institution se complètent. Il est nécessaire de réserver dans les deux musées.
LE CERCIL et LE BELVÉDÈRE DE SAINT-BENOÎT-SUR-LOIRE
Sur les pas de Max Jacob
Peintre, poète et essayiste prolixe, Max Jacob a envoyé plus de 30 000 lettres lors de ses séjours à Saint-Benoît-sur-Loire. Elles témoignent de sa vie quotidienne, de ses rencontres et de sa perception de l’Occupation. Entre l’identité qui lui est assignée et l’identité telle qu’il la vit : qui est Max Jacob ?
■ Belvédère de Saint-Benoît-sur-Loire : belvedere@valdesully.fr
LE CERCIL et LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU LOIRET
De l’archive à l’histoire
Découvrir la diversité des métiers autour de l’archive. Comment la conserver, la coter, la photographier, la stocker, la manipuler, la valoriser puis l’étudier en tant qu’historien ?
■ Archives dép. du Loiret : dad@loiret.fr
Pendant les vacances scolaires
Des activités culturelles et pédagogiques sont proposées lors des vacances scolaires pour les plus jeunes. Visites commentées pour petits et grands, lectures, projections, concerts, spectacles… Ces activités sont annoncées dans la programmation culturelle du Cercil ainsi que sur nos réseaux sociaux et site internet.
Centre de ressources
Toute l’année, la bibliothèque du CERCIL qui regroupe plus de 4 000 ouvrages, dont un important rayon jeunesse ainsi que des ressources multimédias est ouverte à tous les publics et accessible aux jours et horaires d’ouverture du musée.
TARIFS
■ Visite du musée : 30 € par groupe (1h30)
■ Visite-atelier : 40 € par groupe (2h30)
■ Parcours de mémoire : 75 € par groupe (2h de visite-atelier, 2h en extérieur)
RÉSERVATION ET RENSEIGNEMENTS
CERCIL-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
45 rue du Bourdon Blanc – 45000 Orléans
mediationpedagogique@memorialdelashoah.org